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Détails
39 des 45 usagers pressentis ont accepté de répondre au questionnaire de satisfaction (usagers dont l’accompagnement était effectif depuis au moins un mois ou usagers pour lesquels l’accompagnement venait de prendre fin).
A noter que le questionnaire a été rempli de façon anonyme, sur la base de données déclaratives, et que 2 séances collectives lui ont été consacrées (le 01/06/2017 et le 07/06/2017) avec le soutien des cadres du pôle médico-social pour plus d’impartialité.
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Depuis combien de temps êtes-vous accompagné au SAVS ?
«Comment vous sentez-vous actuellement par rapport au jour de votre arrivée ? »
Sur les 10 usagers qui indiquent être accompagnés au SAVS depuis moins d’un an :
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6 estiment aller mieux ; ils emploient les termes suivants : « très bien », « bien », « plutôt satisfaite et à l’aise durant les séances »,« particulièrement intégré aux groupes auxquels je participe », « mieux », « mieux mais toujours déprimé ».
Sur les 16 usagers qui mentionnent être accompagnés au SAVS entre 1 et 5 ans :
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12 font des commentaires nettement positifs comme suit : « très bien, le SAVS m’a apporté beaucoup », « très bien, je suis aidée et soutenue psychologiquement par ma référente et j’obtiens une réponse à toutes mes questions »,« beaucoup mieux »,« bien mieux », « mieux avec un gain en terme relationnel », « bien, je ressens de l’amélioration », « bien, je me sens moins anxieuse et bien entourée et soutenue », « bien depuis que j’ai pu parler avec la psychologue », « plus à l’aise », « plus de confiance en moi », « plus autonome », « intégrée dans un service que je connais bien ».
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2 sont plus mesurés dans leurs propos en marquant « moyen bien » et « mieux quand même ».
Sur les13 usagers qui spécifient être accompagnés au SAVS depuis plus de 5 ans :
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10 soulignent leur mieux-être en déclarant : « je me sens très bien » (2), « je sens réellement que je vais mieux » (2), « j’ai le sentiment d’avoir évoluer en mieux », « mieux car j’ai pu découvrir des personnes alors que je suis timide », « mieux qu’auparavant et en progression vu la diminution des malaises », « en progrès », « je me sens plus serein par rapport aux différentes démarches administratives auxquelles je dois faire face », « j’ai complètement changé, je prends des décisions, je règle les papiers seul et suis complètement autonome ».
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« Etes-vous satisfait de votre accompagnement individuel ? »
Si non quelles améliorations proposez-vous ?
Si 37 usagers se déclarent satisfaits de leur accompagnement individuel, un bénéficiaire s’est prononcé négativement en recommandant de : « faire attention à l’humour avec les usagers » tandis qu’un autre n’ayant coché ni oui ni non, a rajouté le qualificatif « mitigé » en relatant des difficultés relationnelles avec sa référente socio-éducative qui le portait à vouloir « changer de partenaire ».
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« Selon vous, êtes-vous suffisamment associé à votre projet d’accompagnement personnalisé ? »
Si non, comment le SAVS pourrait-il y remédier ?
A noter que tous les bénéficiaires du SAVS ont répondu par l’affirmatif à cette question sans émettre aucune réserve.
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« Vos proches ont-ils déjà été reçus au SAVS ? »
Si oui, trouvez-vous que ces rencontres ont amélioré votre situation ?
Si non, trouveriez-vous interessant qu’ils soient sollicités ponctuellement ?
Sur les 20 usagers qui stipulent que leurs proches ont été reçus au SAVS :
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4 ne perçoivent, à priori, pas d’avancée
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Un autre ne se prononce pas .
Sur les 19 usagers qui indiquent qu’aucun de leurs proches n’a été reçu au SAVS :
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« Participez-vous ou avez-vous déjà participé à un groupe du SAVS ? »
« Si oui, lesquels ? » ; « Si non, pourquoi ? »
« Etes-vous satisfait des propositions de groupes du SAVS ? » ; « Si non, indiquez vos suggestions ? »
Sur les 31 usagers qui certifient participer ou avoir participer à un type d’intervention collective [groupe sorties-photos (16), l’atelier journal (14), l’atelier écriture et création théâtrale (12), l’atelier court-métrage (7), la thérapie de groupe (7), le groupe revue de presse (2), le groupe ponctuel d’information sur la conduite automobile (I) et également le Comité de Vie Sociale (I)] :
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25 ne formulent aucun conseil en vue d’une amélioration.
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2 remettent en cause la question de l’organisation (« batteries des appareils photo non rechargées » lors d’une sortie et déroulement de « 2 groupes sur une même journée »).
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2 émettent le souhait d’un changement d’horaires (atelier journal « trop tôt le matin » et « préférence pour les groupes se déroulant l’après-midi »).
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2 font des suggestions concrètes (demande de « sorties hors de Paris intra-muros » et de la « mise en place d’un groupe de poterie »).
Sur les 8 usagers qui affirment ne jamais avoir participé à un de ces groupes, les raisons évoquées sont d’ordre personnel et ne débouchent logiquement sur aucune proposition d’amélioration :
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2 avouent ne pas être intéressés par cette modalité d’accompagnement (l’un des 2 reconnait néanmoins que « ça peut présenter de l’intérêt pour d’autres personnes »).
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2 soulignent qu’ils ne peuvent pas y participer compte tenu pour l’un de l’éloignement de son domicile et pour l’autre de ses horaires de travail.
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Un usager déclare qu’ « il n’a ni le temps ni l’envie » d’en intégrer un.
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Le dernier constate que « cela fait trop peu de temps qu’il vient au SAVS ».
- « Avez-vous suffisamment d’espace d’expression collective (Comité de vie Sociale et bilans de groupe) ? »
Si 27 usagers disent bénéficier de suffisamment d’espace d’expression collective, 9 affirment le contraire tandis que 3 n’ont coché ni oui ni non (en précisant « ne pas y participer », « ne pas pouvoir s’y rendre pour l’instant en raison de son état de santé » ou encore « ne pas savoir qu’ils existent »).
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« Participez-vous à la vie de quartier et notamment à des activités de loisir ? »
« Si non, trouveriez-vous interessant d’être accompagné dans cette démarche ? »
Sur les 29 usagers qui mentionnent ne pas être inscrit dans une vie de quartier ou à des activités de loisirs :
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16 ne voient pas l’intérêt d’être accompagnés dans cette démarche (même si paradoxalement l’un d’entre eux ajoute que « les gens sont très renfermés….. et qu’il se trouve isolé du centre-ville ») ; un bénéficiaire explique qu’il « pense pouvoir le faire seul » tandis qu’un autre nuance son refus en pointant qu’il « ne sait pas trop ».
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13 sont disposés à bénéficier d’une aide en ce sens(notamment pour « faire du sport » précise l’un d’eux) alors qu’un autre nuance toutefois sa déclaration en spécifiant « pas maintenant mais bientôt ».
Sur les 10 usagers qui mentionnent pratiquer une activité en dehors du SAVS :
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3 aimeraient,néanmoins, être soutenus pour trouver d’autres activités
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2 se font épaulés par leur référente socio-éducative en indiquant pour l’un « avoir déjà été accompagné en ce sens» et pour l’autre « la démarche est en cours ».
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« Etes-vous suivis par plusieurs médecins ? »
« Si oui, planifiez-vous régulièrement vos RDV de prévention ? » ; « Si non, pourquoi ? »
« Ressentez-vous l’intérêt que soit renforcé le lien avec vos partenaires médicaux ? »
Si 34 bénéficiaires déclarent être pris en charge par plusieurs médecins, 5 usagers disent ne pas avoir de suivi médical avec plusieurs médecins (à noter que l’un d’entre eux « vient d’arriver sur Paris et doit en changer »).
29 affirment planifier régulièrement leurs RV médicaux de prévention (l’un d’eux précise d’ailleurs que « ses parents lui rappellent son RV semestriel avec son neurologue ») alors que les 5 autres reconnaissent ne « pas y penser » sauf « en cas de crise ».
25 usagers n’éprouvent pas le besoin d’un renforcement partenarial avec les médecins (l’un d’eux estime que « le lien est déjà bien établi »), 13 y sont favorables et un autre « ne sait pas ».
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« Souhaiteriez-vous être soutenu au quotidien dans la gestion de votre santé ? »
« Si oui, comment ? » :
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Mise en place de bilans réguliers
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Accompagnements aux RV médicaux
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Information et explication des problèmes médicaux et des traitements (Education à la santé)
24 usagers ne ressentent pas la nécessité d’être soutenu davantage dans la gestion de leur santé (« le soutien de sa famille et de son amie est suffisant » pour l’un d’entre eux et pour un autre « ce n’est pas le moment puisqu’il habite chez ses parents »).
Sur les 15 bénéficiaires en demande d’un accompagnement dans le champ de la santé, 8 ont des attentes en matière d’éducation à la santé (à condition précise l’un d’eux qu’elle soit assurée par « une personne spécialisée »), 5 souhaitent être épaulés dans la mise en place de bilans réguliers, 4 aimeraient être accompagnés dans leurs RV médicaux (afin pour l’un d’entre eux de « mieux comprendre des questions techniques » et pour un autre de « mieux faire entendre son point de vue à son neurologue ») et enfin 2 retiennent le cadre des Visites A Domicile.
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« Vous sentez-vous parfois déprimé ? »
« Etes-vous suivi en individuel ou en groupe par la psychologue du service ? »
« Si non, aimeriez-vous l’être ? »
Sur les 26 usagers qui se déclarent déprimés [l’un d’entre eux recourt au qualificatif « triste » tandis qu’un autre emploie le terme « mélancolique » et qu’un autre fait référence à « sa séparation d’avec ses enfants » ; 2 autres précisent toutefois que « ca dépend des jours »] :
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Sur les 14 autres, 9 ne souhaitent pas en bénéficier : 2 font référence à des expériences passées insatisfaisantes alors qu’un autre précise « en consulter en ville et par conséquent ne pas en avoir besoin ». Les 5 autres indiquent le souhaiter : l’un d’entre eux déplore ne pas pouvoir en bénéficier par manque « d’horaire libre » et recommande d’ailleurs l’embauche de la psychologue à temps plein tandis qu’un autre l’envisage « plus tard ».
Sur les 13 bénéficiaires qui indiquent ne pas être déprimés, 7 d’entre eux sont suivis par cette professionnelle ou l’ont été précédemment. A noter d’ailleurs que l’un d’eux souligne spontanément «ne pas l’être grâce à la psychologue du service ». 2 des 6 usagers restants, bien que ne se déclarant pas déprimés, aimeraient bénéficier d’un suivi de sa part.
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« Avez-vous rencontré la neuropsychologue du service ? »
« Si oui, les bilans réalisés avec la neuropsychologue vous apportent-ils un éclairage intéressant sur vos limitations et potentialités ?
Sur les 28 usagers qui stipulent avoir rencontré la neuropsychologue du service, 20 estiment que les bilans réalisés leur ont apporté un éclairage intéressant sur leurs limitations et potentialités. 3 estiment néanmoins ne pas en avoir tiré profit ou « pas assez » tandis que 4 signalent ne pas se souvenir des conclusions du bilan et qu’un autre fait état d’un bilan non fini.
Sur les 9 usagers qui affirment ne pas avoir rencontré la neuropsychologue du service, 2 d’entre eux précisent qu’elle se trouvait en congé parental tandis qu’un autre spécifie qu’il est demandeur.
Enfin 2 autres ne peuvent manifestement pas se prononcer sur une éventuelle rencontre avec le neuropsychologue du service.
12. « Lorsque vous effectuez de nouveaux trajets, vous arrive-t-il de vous perdre dans les transports en commun ou dans la rue ? »
« Si oui, aimeriez-vous qu’on vous aide à mieux vous repérer dans vos déplacements extérieurs ? »
20 usagers répondent ne pas se perdre dans les transports en commun ou dans la rue lorsqu’ils effectuent de nouveaux trajets. L’un d’eux ajoute qu’il s’aide via une application sur son portable tandis qu’un autre souligne se trouver en difficulté du fait de ses absences.
19 bénéficiaires considèrent rencontrer des problèmes pour se déplacer dans les transports en commun ou se repérer dans la ville ; 2 d’entre eux relativisent néanmoins en déclarant « comme tout le monde » ou « comme plein de personnes » tandis qu’un troisième spécifie parvenir toujours à y arriver.
Sur les 9 usagers qui déclinent toute proposition de soutien, 3 estiment être en capacité de trouver de l’aide auprès des passants ou de leur famille tandis que 2 autres pensent pouvoir se servir d’un plan.
Sur les 10 bénéficiaires qui apprécieraient d’être aidés, l’un précise déjà mettre en œuvre « des techniques proposées par son référent socio-éducatif » tandis qu’un autre y voit la possibilité de « ne plus avoir peur ».
13. « Avez-vous du mal à organiser et à entretenir votre intérieur ? »
« Si oui, aimeriez-vous qu’on vous aide à mieux prendre en charge votre habitat ? »
24 usagers pensent ne pas rencontrer de problème dans l’organisation et l’entretien de leur intérieur ; le fait de cohabiter avec ses parents est présenté par 3 d’entre eux comme une impossibilité à pouvoir « négliger le ménage ». La perspective de vivre seul conduit d’ailleurs 2 autres bénéficiaires à attendre un accompagnement du SAVS en matière de déménagement et de nouvelle installation.
Sur les 15 bénéficiaires qui font état de difficulté concernant la gestion de l’habitat :